Royaume-Uni : un couple condamné pour avoir enterré leur bébé mort dans leur jardin, persuadé qu’il se « réincarnerait »

Mort en 2020, le corps d’Abiyah a été découvert deux ans plus tard, enfoui dans le jardin familial. Ses parents vivaient en autarcie totale et avaient créé leurs propres règles. Aux enquêteurs, ils ont expliqué être des « membres souverains et indigènes du Royaume » qu’ils avaient instauré.

À Birmingham, l’histoire morbide d’Abiyah a bouleversé la ville de plus d’un million d’âmes. Le corps de cet enfant de 3 ans, mort en 2020, est resté enfoui deux ans dans le jardin de sa maison de naissance. Ses parents, Tai et Naiyahmi Yasharahyalah, qui ont enterré leur fils après sa mort, persuadés qu’il « renaîtrait », voir qu’il se « réincarnerait ».

La BBC indique que sa mort résulte d’une infection respiratoire. Mais au moment de la découverte de sa dépouille, après deux longues années d’enquête, les policiers ont découvert tous les sévices subis par le bébé. Après une autopsie menée par les services de polices scientifiques, les résultats ont montré qu’Abiyah souffrait de multiples infections : rachitisme et anémie.

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Mais ce n’est pas tout. Le jeune enfant était en retard de croissance et présentait de « terribles » malformations et déformations osseuses, ainsi que des fractures et de graves caries.

Lors du procès des parents, qui aura duré plus d’un mois, les experts ont évoqué une mort probable à cause de la famine.

Une famille qui vivait « en autarcie » et avec leurs propres règles

D’après les enquêteurs, la famille Yasharahyalah vivait en totale autarcie dans sa petite maison du quartier de Handsworth. Le père et la mère de l’enfant avaient créé leur propre système de croyances, tiré d’un mé...

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