Le Royaume-Uni se cherche un site pour un spatioport

Un futur spatioport tel que l'imagine le gouvernement britannique dans son étude de faisabilité.

Dans l'hypothèse où une activité de tourisme suborbital s'y développerait un jour, le pays a retenu huit sites potentiels pour y faire décoller des avions spatiaux.

Le gouvernement britannique vient de publier les conclusions d’une étude, à ce stade encore théorique, sur l’implantation dans le pays d’un spatioport d’où pourraient décoller des avions pour des vols suborbitaux, ces «sauts de puces» qui emmènent les passagers au-delà de la limite inférieure de l’espace avant de les ramener sur Terre, sans aller jusqu’à se placer en orbite terrestre.

Le ministère des Transports a publié les résultats d’une étude de trois mois, qui dresse une liste de huit sites potentiels : six sont en Ecosse, un en Cornouailles et un au Pays de Galles. Les critères retenus imposaient l’existence préalable d’une piste d’au moins 3 000 m de long, la possibilité de faire cohabiter l’activité du site avec le trafic aérien classique, et un minimum d’éloignement par rapport aux zones habitées. L’étude a été menée conjointement avec une série d’acteurs potentiels : collectivités locales, conseillers environnementaux, exploitants aéroportuaires et entreprises du secteur spatial, dont celle du médiatique Richard Branson, Virgin Galactic.

Au-delà du tourisme spatial, l’existence d’un spatioport pourrait également permettre le développement d’une activité de mise en orbite de petits satellites, à défaut de la capacité plus lourde qu’offrirait un centre spatial doté de lanceurs verticaux, tel celui d’Arianespace en Guyane française.



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