"Les mots ne peuvent exprimer la tristesse que je ressens." Dans un communiqué (en anglais) publié dimanche 1er décembre, Stephen Toope, le vice-chancelier de l'université britannique de Cambridge, ne cache pas son émotion après l'attentat de Londres. Car les deux personnes qui ont trouvé la mort sont des anciens étudiants du prestigieux établissement.
La première s'appelle Saskia Jones. A 23 ans, elle était animée par "une soif de savoir formidable", selon sa famille. Elle venait de poser une candidature pour rejoindre la police, "désireuse de se spécialiser dans le soutien aux victimes". "Elle avait un sens formidable de l'amusement espiègle et elle était généreuse au point de toujours vouloir voir le meilleur chez les gens", ont ajouté ses proches, originaires de Stratford-upon-Avon, la ville natale de William Shakespeare.
"Jack croyait à la rédemption"
La seconde victime, Jack Merritt, était âgée de 25 ans. Ce diplômé en droit et criminologie travaillait à l'université de Cambridge. Il œuvrait notamment au rapprochement des mondes académique et carcéral. Originaire de Cottenham, près de Cambridge (est de l'Angleterre), "Jack vivait selon ses principes, il croyait à la rédemption et à la réhabilitation, pas à la vengeance, et il prenait toujours parti pour les plus faibles", a commenté sa famille dans (...)
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