Le royaume des champignons : Nintendo ouvre son premier musée
Des tuyaux verts sur le parvis et de petits Toad tout droit sortis du Royaume Champignon qui fredonnent naïvement à l’intérieur : pas de doute, il s’agit bien du Musée Nintendo.
C’est dans un bâtiment gris tout à fait quelconque, qui pourrait abriter n’importe quels bureaux de banlieue japonaise, que le premier musée consacré à Nintendo s’apprête à ouvrir ses portes, le 2 octobre, à quelques kilomètres de Kyoto.
Un édifice qui, décrit The New York Times retrace une métamorphose : celle d’une société de jeux vidéo devenue un géant mondial du divertissement.
Installé dans une ancienne usine de production de cartes à jouer traditionnelles, ce musée raconte comment une boutique locale qui vendait des cartes faites à la main dans les années 1880 s’est peu à peu muée en un mastodonte international du jeu vidéo.
“En proposant à la fois
une expérience concrète
et un voyage nostalgique,
Nintendo convient, peut-être
pour la première fois,
qu’elle se considère
comme un élément
permanent de la culture
populaire.”
Le quotidien américain “The New York Times”
À l’intérieur, une premiète salle peuplée de plusieurs dizaines d’écrans retrace l’histoire de chaque console, de la légendaire Famicom, la toute première, apparue en 1983, à la Switch, sortie en 2017.
Dans le musée, pas de visite guidée. Et presque pas d’explications écrites non plus.
Pour Shigeru Miyamoto, le créateur de Mario et Zelda (aujourd’hui directeur de la création au sein de la société), cette absence délibérée est censée permettre aux visiteurs de comprendre Nintendo “de manière intuitive”.
“Nous voulions en faire un lieu où, indépendamment de toute barrière linguistique ou culturelle, les gens peuvent comprendre et interagir”, livre Miyamoto au quotidien américain.
“Au verso
de chaque écran,
on peut lire ce qui
a rendu la console
unique et innovante
[…] ainsi que ce que
l’entreprise appelle
des ‘premières mondiales’,
comme l’utilisation
des commandes vocales
et les premiers jalons
du jeu en réseau.”
Le quotidien anglophone japonais “The Japan Times”[...] Lire la suite sur Courrier international