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RomanNouvellesRécitsPhilosophieHistoire

Le passé joue des tours au présent : un homme aperçoit la silhouette de sa femme, disparue depuis onze ans, et tombe à la mer en voulant la poursuivre. Entre l’inquiétude de deux filles naguère abandonnées par leur mère, et les lettres que celle-ci a cachées dans les livres de son mari, se fait jour l’histoire d’un couple, d’une famille, et de blessures secrètes qui ne sont pas forcément définitives.

Nouvelles

Certains des 13 récits de ce recueil font encore écho aujourd’hui, même s’ils parlent d’un prolétariat qui a pour l’essentiel disparu. La figure du «Père Rivat», contremaître dans la section des fontes, montre jusqu’où peut amener la tendresse qui lie un homme à ses ouvriers et à ses machines. «Vingt-quatre heures d’une vie» décrit la lassitude physique et l’abrutissement psychique imprimés par la chaîne à un couple qui était pourtant plein d’élan. L’écrivain ouvrier dans l’automobile parle d’un milieu qu’il connaît : on voit bien les silhouettes s’entasser dans le tram, le boudoir fumant des toilettes et le passage à la paye. Parler de l’usine, toujours en creux dans cette série de portraits, c’est aussi montrer le taylorisme croissant de l’organisation soucieuse de productivité et la banalité sidérante des accidents de travail. Ce premier livre de Jean Pallu, réédité pour la première fois depuis 1931, fait partie du courant de la littérature prolétarienne fondée par Henri Poulaille.

Récits

Le Guatémaltèque Eduardo Halfon, né en 1971, ajoute avec Deuils une pierre à l’édifice autobiographique qu’il écrit depuis plusieurs années. Le récit commence par une mort, celle du jeune frère de son père. Il s’appelait Salomon. Sa disparition est un de ces sujets maudits dont on ne parle surtout pas en famille, si bien que le brouillard le recouvre. A partir de cet accident élucidé à un moment où il ne s’y attend pas, l’écrivain déroule son passé, et voyage : en Allemagne, au Guatemala, en passant par Miami Beach, où son grand-père maternel polonais s’est installé après (...) Lire la suite sur Liberation.fr

«On va à Charléty»
Les lignes de cœur d’Arnaud Cathrine
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