Roland-Garros : « Le tennis nous épatera toujours »

Serena Williams au milieu de Rafael Nadal et Novak Djokovic.
Serena Williams au milieu de Rafael Nadal et Novak Djokovic.

Avec Frédéric Viard (beIN Sports), il est sans doute la plus belle voix du tennis à la télévision. Son timbre de velours, son ton unique, ses saillies et son duo avec l'icône Jean-Paul Loth font le bonheur des abonnés d'Eurosport. Depuis plus de vingt ans, Frédéric Verdier suit le grand barnum du tennis mondial et a commenté les triomphes de Nadal à Roland-Garros, les combats homériques de Djokovic à l'US Open, la marche vers les sommets de Serena Williams ou les victoires mémorables de Federer. Alors que cet inédit Roland-Garros ? joué au mois d'octobre dans des stades quasiment vides ? touche à sa fin, le journaliste fait un bilan du tournoi et se penche sur ce qui fait trembler les aficionados de la petite balle jaune : la fin du trio infernal. Entretien.

Le Point : Un stade presque vide, un plateau dégarni, des conditions de jeu automnales? Prend-on du plaisir à commenter ce drôle de Roland-Garros ?

Frédéric Verdier, commentateur d'Eurosport. © Capture écran chaîne YouTube FFT.Frédéric Verdier : Évidemment. Totalement. Paradoxalement. Si on juge cette édition à l'aune des précédents Roland-Garros, oui, c'est une déconvenue. Mais si on prend en considération la situation et que l'on regarde l'US Open, on doit être heureux d'avoir pu assister à un tournoi presque normal. Tout s'est bien passé. À New York, il n'y avait personne dans les gradins. Or un stade avec 1 000 personnes, c'est beaucoup plus intéressant qu'un court à huis clos. Pour la météo, il y [...] Lire la suite