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Roger Moore éternellement vôtre

L’acteur dandy britannique, interprète de James Bond, est mort mardi à 89 ans.

Un agent 007 s’est éteint. Le natif de Stockwell (Londres) Roger Moore est mort mardi à 89 ans des suites d’un cancer. Au fil de sa carrière, et au gré de déclarations sirupeuses susurrées entre ses dents parfaitement blanches, l’acteur britannique aux multiples épouses était parvenu, tant bien que mal, à faire briller son blason de raffinement un peu cheesy digne d’une Angleterre des plus sophistiquées. Le galant aura parcouru un long chemin pavé de missions périlleuses pour chevalier coquet au sein de l’industrie du cinéma international. Au compteur, plus de 40 films (dont sept dans la peau de James Bond) et cinq séries majeures comme Amicalement vôtre.

Il nommait le passage par le petit écran «le baiser de la mort». Mais Roger Moore avait besoin d’un gagne-pain. «J’étais assez déprimé car à l’époque, personne ne voulait de moi et je m’entendais constamment dire, quand je passais des auditions, que j’étais soit trop gros, trop grand, trop petit ou trop mince», expliquait-il en 1985 à Libération pendant le festival de Deauville.

«Snob Touch». C’est pour la Dernière Fois que j’ai vu Paris (1954), avec l’actrice Elizabeth Taylor, qu’il signe un contrat avec la Metro Goldwyn Mayer. Cependant, catalogué «comédien pour films en costumes», il est viré deux ans plus tard. A 31 ans, il décroche son premier grand rôle à la Columbia. Roger Moore se fait chevalier Ivanhoé entre 1958 et 1959. Ce feuilleton de 39 épisodes en noir et blanc, adapté du roman de Sir Walter Scott, offre à l’acteur l’occasion de lutter contre l’injustice en portant un casque surmonté d’une excessive coiffe de barbapapa blanche. Un souvenir emprunt de nostalgie pour toute une génération. Moore se fait ensuite justicier charmeur en revêtant les habits de Simon Templar avec la série le Saint, qui durera huit ans (de 1962 à 1969), remettant au goût du jour une morale à la Robin des bois, traquant et dépouillant des criminels. (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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