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Rodolphe Schwartz, «faux porte-parole» du mouvement des policiers en colère

Rodolphe Schwartz en train de discuter avec un responsable de la police pour faire passer un message à Bernard Cazeneuve, jeudi, place de la République à Paris.

L'homme qui ces derniers jours s'est imposé comme un meneur de la fronde des policiers ne fait pas partie de la maison. Et c'est loin d'être la première fois qu'il enjoint les policiers à battre le pavé.

Depuis plus d’une semaine, son visage apparaît de façon récurrente dans les médias. Rodolphe Schwartz, 30 ans, est devenu une figure incontournable des manifestations nocturnes de policiers qui ont commencé à Paris puis qui se sont propagées en province après l’attaque au cocktail Molotov de plusieurs de leurs collègues à Viry-Châtillon (Essonne) au début du mois. Dans les cortèges, l’homme porte l’étendard du ras-le-bol, n’hésite pas à réclamer la tête de Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police, et se serait même entretenu avec un membre du ministère de l’Intérieur en vue d’un rendez-vous avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, pour lui faire part de ses griefs.

Jeudi soir, il s’est avancé face à une ribambelle de micros, visage découvert au milieu des cagoules et des masques, un drapeau français sur l’épaule. Avec véhémence, il a indiqué aux journalistes : «Y en a marre, on ne veut plus discuter, on ne veut plus des syndicats, on ne veut plus des politiques, maintenant, ils vont la fermer et ils vont nous écouter.» Sa déclaration s’est terminée sous les hourras des manifestants, scandant des «assassins» pour désigner les agresseurs des policiers de Viry. Impossible de se douter que cet homme en colère n’est pas de «la maison». Pourtant, comme l’a révélé le Point, Rodolphe Schwartz, ancien adjoint de sécurité (ADS) au commissariat du XIXe arrondissement de Paris, a quitté ses fonctions en novembre 2012 après avoir échoué plusieurs fois au concours de gardien de la paix. Il s’est alors reconverti dans le secteur privé et serait aujourd’hui employé en tant qu’agent de sécurité.

Expérience en manifestations «sauvages»

Il a également figuré en 37e position d’une liste FN menée par Philippe Martel (alors chef de cabinet de (...)

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