Robert Kennedy Jr. critique le régime alimentaire de Donald Trump composé de « Big Mac » ou de « KFC »
ÉTATS-UNIS - À entendre Robert Kennedy Jr., le plus pénible dans la campagne présidentielle américaine n’était pas le rythme des meetings, mais bien la nourriture servie dans l’avion pour s’y rendre. L’ancien candidat indépendant, qui a fini par soutenir Donald Trump, n’a pas pris de pincettes pour juger le régime alimentaire du président élu lors d’une interview pour le podcast de Joe Polish datant du 9 novembre.
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« Les choses qu’il mange sont vraiment mauvaises », a-t-il grimacé. « La nourriture durant une campagne électorale est toujours mauvaise, mais la nourriture qu’on avait dans l’avion, c’était juste du poison », a-t-il appuyé, expliquant qu’on « vous donne soit du KFC, soit des Big Mac », comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Robert Kennedy Jr. a ensuite raconté que Dana White, le directeur général d’une société d’arts martiaux et proche de Donald Trump depuis 20 ans, lui a confié « qu’il n’avait jamais vu Trump boire un verre d’eau ».
Une nomination à un haut poste dans la santé ?
Robert Kennedy Jr. fait de la lutte contre la nourriture transformée l’un de ces combats. Cela n’a pas empêché Donald Trump, qui ne cache pourtant pas son amour pour les fast-foods, de lui promettre un poste clé dans la santé.
Comme le rapporte en effet CNN, Donald Trump pourrait le nommer à la tête des principales agences de santé publique, au département de la Santé, aux Centers for Disease Control (Centres de contrôle des maladies), à la Food and Drug Administration (Agence de contrôle de l’alimentation et des médicaments) ou encore aux National Institutes of Health (Instituts nationaux de la santé).
Great afternoon in Ohio & a great evening in Pennsylvania - departing now. See you tomorrow Virginia! pic.twitter.com/jQTQYBFpdb
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 2, 2016
Mais l’allié du président est aussi connu pour ses positions antivaccin et ses théories du complot relatives à la santé publique. De quoi inquiéter les professionnels de santé qui redoute sa nomination.
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