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Le RN demande à Emmanuel Macron de "présenter ses excuses" pour les 100.000 morts du Covid-19

Sébastien Chenu (ici en 2017), porte-parole et député RN, a dénoncé jeudi les décisions de justice concernant son parti ayant abouties à la saisie de deux millions d'euros d'aide publique - DENIS CHARLET / AFP
Sébastien Chenu (ici en 2017), porte-parole et député RN, a dénoncé jeudi les décisions de justice concernant son parti ayant abouties à la saisie de deux millions d'euros d'aide publique - DENIS CHARLET / AFP

Le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé ce vendredi que le président Emmanuel Macron "devrait présenter des excuses" pour les 100.000 morts de l'épidémie de Covid-19, et mis en garde contre l'utilisation d'un pass sanitaire qui pourrait conduire à la pose d'un "implant" numérique.

"Emmanuel Macron devrait présenter des excuses aux Français (...) pour la facon dont il a géré lamentablement cette crise, je crois que ce serait le minimum", a déclaré sur France 2 le candidat du RN aux élections régionales dans les Hauts-de-France.

"On n'a pas à s'enorgueillir de ce qui se passe dans notre pays. Nous sommes lanterne rouge sur les vaccinations, nous déplorons plus de 100.000 morts. Le président de la République devrait reconnaître qu'il s'est trompé de chemin plusieurs fois", a ajouté le député du Nord.

Le porte-parole du RN a dit également avoir "de vraies difficultés" avec l'éventualité d'un pass sanitaire, "grand fantasme de l'Union européenne et de ce gouvernement" pour "fliquer constamment tous les Français", qui pourrait conduire à l'introduction d'"un implant" - hypothèse souvent évoquée dans la sphère complotiste.

"A partir du moment où on présentera tous un QR code sur notre téléphone, un jour viendra, c'est le grand fantasme du citoyen numérique, où on dira (...) 'Faites-vous un implant'", a déclaré Sébastien Chenu.

Il appelle à "libérer les Français en premier", "dès que possible"

"Toute notre santé serait sous contrôle", parce qu'"on peut imaginer que le pass sanitaire soit le début de ce qu'on appelle la numérisation de l'ensemble des données des citoyens", selon l'élu RN.

A propos de la réouverture de certains lieux, envisagée par le gouvernement à la mi-mai, Sébastien Chenu a souhaité "libérer les Français en premier" et "dès que possible".

"Il ne faut pas commencer par rouvrir les frontières d'une façon incontrôlée mais libérer les Français là où ils travaillent" avec "des mesures territorialisées dans les endroits où il y a peu de circulation du virus".

Les réouvertures devront se faire "en parallèle du maintien des aides", a demandé Sébastien Chenu, en appelant le gouvernement à les "anticiper". "On ne peut pas dire que l'anticipation ait été le grand marqueur de ce gouvernement", a-t-il dit.

Article original publié sur BFMTV.com