Publicité

Rita Ora, à nous Paris

Luxe, frites et volupté : c’est tout elle. Née au Kosovo, la chanteuse a grandi à Londres, dont elle a gardé la cool attitude. En 2009, Jay-Z la repère et en fait sa protégée : ses refrains explosent les charts et font danser la jeunesse. Égérie mode autant qu’icône pop, Rita Ora s’apprête à conquérir la France en s’emparant de la tour Eiffel.

Quatre heures du matin. Les quais parisiens sont déserts, la Seine est vidée du flux des bateaux, et l’éclairage doré de la tour Eiffel est éteint. Pourtant, du premier étage de la dame de fer assombrie s’échappe un nuage de fumée strié par de puissants faisceaux lumineux, tandis que résonne le bruit sourd d’une mélodie entraînante. Accoudée à un rebord, penchée au-dessus du vide, Rita Ora chante sa chanson « Bang Bang » a cappella. Une caméra la filme, on distingue une importante équipe technique. La production n’a pas lésiné sur les moyens pour tourner ce concert, diffusé en ligne le 30 septembre. Plus d’une centaine de personnes s’agitent en plateau. Fendi, Lanvin, Alexandre Vauthier, Miu Miu… de grandes maisons parisiennes ont même confectionné des tenues sur mesure. De minuit à 7 heures du matin, la pop star enchaîne vocalises et chorégraphies survitaminées. L’artiste de 30 ans semble d’un professionnalisme remarquable, infatigable. Centre d’attention de tous les regards, Rita ne joue pas la diva.

Une femme puissante et sûre d’elle

Elle se tient en retrait, silencieuse, concentrée quand les caméras ne tournent pas. Et lorsque la réalisatrice, visiblement dépassée par l’envergure du projet, lui fait recommencer sans cesse la même scène, elle ne se plaint pas. Entre deux prises, pendant que trois personnes et le double de mains retouchent ses cheveux, son maquillage et sa tenue, Rita répète à voix haute, tel un mantra, ces mots : « Icon, power, strong, super hero » (« Icône, pouvoir, force, super-héroïne »)… Mais pour qui se prend-elle ? Certes, la chanteuse britannique a écoulé des millions de disques, mais tout de même… Syndrome de la grosse tête ? Non. Cette litanie de superlatifs résume la femme puissante et(...)


Lire la suite sur Paris Match