Les risques de mourir écraser par un débris spatial dans la décennie à venir se multiplient
Saviez-vous qu’en 1997, une personne qui se promenait dans un parc a été touchée par un débris spatial ? Lottie Williams. Elle reste la seule et l’unique connue à ce jour. Pour l’instant, nous préviennent des chercheurs de l’université de Colombie-Britannique (Canada)…
FYI to everyone worried about being hit by a piece of #Tiangong1: only one person has ever been hit by space debris. Ms. Lottie Williams of Tulsa, OK, was hit by a piece of a US DoD Delta II rocket in 1997. She survived (and got to keep the fragment). pic.twitter.com/yd1nFXynKS
— Justin Walsh (@jstpwalsh) April 1, 2018
Le nombre de lancements d’engins spatiaux. Aujourd’hui et dans les 10 années à venir. La manière dont ils peuvent retomber sur la Terre. Sur quelles régions. Les chercheurs ont compilé toutes ces données pour arriver au résultat suivant. Qui fait un peu froid dans le dos. Avec l’augmentation prévue du trafic, le risque qu’une — ou même plusieurs — personne meure(nt) sous le coup d’un débris spatial est d’environ 10 % au cours de la prochaine décennie ! Et compte tenu des trajectoires préférentielles des engins spatiaux, ce sont les populations de l’Indonésie, du Mexique et du Nigéria qui sont les plus menacées.
Un débris spatial a endommagé la Station spatiale internationale
Alors peut-être est-il temps de commencer à envisager de contrôler davantage le retour sur Terre des résidus de notre exploration de l’espace ?
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