Que risque-t-on à cause du pic de pollution à l'ozone ?

Le trafic automobile est un l'un des grands responsables de la pollution à l'ozone.

L'épisode de pollution à l'ozone qui a commencé mardi dans les grandes villes françaises devrait se poursuivre samedi. Quel est son impact ? Le point en cinq questions.

A l’ombre de la canicule, un autre phénomène atmosphérique est à l’œuvre. Depuis le 1er juillet, un important épisode de pollution touche les grandes villes françaises. Le coupable : l’ozone. Un polluant moins connu que les particules fines mais pas moins préoccupant.

Quelle est l’ampleur de la pollution ?

Elle touche tout le territoire, mais à des niveaux différents. Vendredi, les concentrations maximales mesurées en région parisienne étaient comprises entre 180 et 200 microgrammes d’ozone par mètre cube d’air. Soit au-dessus du seuil d’information (180 µg/m3 en moyenne sur une heure) à partir duquel les populations sensibles sont appelées à la vigilance.

Les autres grandes villes ne dépassent pas ce seuil. Mais les concentrations y restent préoccupantes si on se réfère à la limite de 100 µg/m3 (en moyenne sur huit heures) recommandée par l’OMS. Cette dernière est ainsi dépassée dans de nombreux départements depuis mercredi (plus d’infos ici).

Comparé à la canicule de 2003, «les concentrations observées ces derniers jours en Ile-de-France sont notablement plus faibles», explique Airparif, l’association locale de surveillance de la qualité de l’air. «Ces niveaux moindres peuvent s’expliquer par les baisses importantes des émissions de précurseurs d’ozone (NOx et COV) entre les deux périodes (de l’ordre respectivement -40% et -60% en Ile-de-France). Cette évolution illustre l’efficacité de mesures pérennes sur les concentrations maximales observées.»

D’où vient l’ozone ?

L’ozone constituant le smog est issu de réactions chimiques entre d’autres gaz polluants, principalement les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatives (COV). Ceux-ci proviennent pour l’essentiel des rejets du trafic routier et de l’industrie. Le rayonnement solaire est l’ingrédient essentiel de ces réactions. L’ozone (...)

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