“Non, rien de rien !” Antoine Dupont ne regrette rien du rugby à VII

“Tout cela en valait la peine”, commente The Times. Le 27 juillet, Antoine Dupont a parachevé son incroyable saison de rugby en se voyant passer autour du cou une médaille d’or olympique. Les “sacrifices” qu’il a dû faire pour en arriver là “ont payé”, constate le quotidien britannique : l’équipe de France de rugby à VII, qu’il a intégrée en vue des Jeux, a réussi l’exploit de mettre un terme à “l’invincibilité” olympique des Fidji en les battant en finale du tournoi de Paris 2024 (28-7), rapporte The Fiji Times.

“Les Fidji avaient remporté tous leurs matchs aux olympiades de Rio, en 2016, et à Tokyo, en 2020”, rappelle le quotidien basé à Suva, la capitale des îles Fidji, mais la France, cette fois-ci , était “trop forte”.

Après la remise des médailles, les Bleus ont communié avec un Stade de France entièrement acquis à leur cause, exécutant même une petite chorégraphie apprise avec les danseuses du Moulin-Rouge.

Pour Dupont, c’était l’épilogue d’un “conte de fées” et d’une “histoire de rédemption”, assure The Telegraph, à Londres. Dans ce même stade, il y a neuf mois, “ce géant du sport a souffert d’un immense chagrin lors de la défaite de la France contre l’Afrique du Sud en quart de finale de sa propre Coupe du monde de rugby [à XV]”, se remémore le quotidien. Le capitaine du XV de France était alors (et demeure) “le chouchou de sa nation, […] son visage principal, son espoir et son héros”, insiste The Times.

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The Guardian se souvient de sonœil au beurre noir et de ses “milliers de regrets” lorsqu’il s’était présenté devant la presse après la désillusion. Quelques heures plus tard, “il avait quitté Paris et pris le premier avion pour Bali : des vacances pour recharger les batteries et, plus important encore, un lieu où personne ne diffuserait la finale de la Coupe du monde. Il ne voulait pas voir quelqu’un d’autre soulever le trophée qu’il désirait tant”, assure le journaliste du Guardian, Jonathan Liew.

Une adaptation “extraordinaire”

Sa décision “très médiatisée” de basculer du XV vers le VII, qui l’a contraint à renoncer au dernier Tournoi des Six Nations, se justifie aujourd’hui pleinement, estime The Telegraph. L’or olympique fait même de Dupont “le plus grand joueur de rugby des temps modernes”, s’enflamme Fiona Tomas, plume du quotidien londonien. Seul un succès final au Mondial manque désormais à son palmarès pléthorique.

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