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«Rien ne peut justifier la haine»: en France, plus de 182 000 personnes marchent contre l'antisémitisme

© Christophe Ena / AP

182 000 personnes, dont 105 000 à Paris, ont défilé en France ce dimanche 12 novembre 2023 pour la « grande marche civique » contre l'antisémitisme.

Une bonne partie de la classe politique française, dont l'extrême droite, était présente, mais sans le chef de l'État ni certains partis de gauche, « pour la République, contre l'antisémitisme ». Derrière une banderole reprenant le mot d'ordre de cette manifestation, la tête du cortège s'est élancée depuis le parvis de l'Assemblée nationale avant de faire un premier arrêt pour entonner une Marseillaise tandis que certains sortaient à leurs fenêtres pour applaudir. L'esplanade des Invalides, point de départ de la marche, était noire d'une foule compacte, tandis que les stations de métro et les rues adjacentes étaient engorgées, témoignant d'une très forte affluence. Beaucoup de manifestants portaient de petits drapeaux tricolores.

Un carré de personnalités politiques figurait en tête de cortège. Parmi eux figuraient notamment les deux têtes du Parlement à l'initiative de cette marche, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, la Première ministre Elisabeth Borne, les ex-présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande ou encore le président du Crif, Yonathan Arfi. « Notre ordre du jour, c'est la République », a résumé Gérard Larcher, appelant sur Public Sénat à un « sursaut citoyen » face à l'explosion du nombre d'actes hostiles aux juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire massive qui a suivi. « De très nombreux citoyens se sont mobilisés », s'est réjoui la Première ministre. Et d'ajouter : « Nous voulons dire à nos concitoyens de religion juive que nous sommes à leur côté, que nous ne laisserons rien passer ».


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