"Rien n'a été bloqué" : Olivier Faure revient sur l'échec de l'hypothèse Huguette Bello à Matignon
Les socialistes ont notamment été accusés par certains cadres de La France insoumise d'avoir bloqué la candidature d'Huguette Bello pour devenir Premier ministre du Nouveau Front populaire.
Le Nouveau Front populaire poursuit les négociations pour proposer le nom d'un Premier ministre issu de ses rangs. Invité de France 2 ce lundi 15 juillet, Olivier Faure estime qu'il est normal que cela "prenne du temps".
"Ça fait juste une semaine", explique-t-il, citant l'exemple d'autres pays où les négociations pour former un gouvernement prennent parfois plusieurs mois. "Et quand on cherche le consensus, ça prend encore plus de temps", se justifie-t-il.
"Il y a eu des candidatures qui ont été examinées, aucune jusqu'ici n'a fait consensus et c'est normal, c'est la règle du jeu", affirme le patron des socialistes.
"Rien n'a été bloqué"
La semaine dernière, le nom d'Huguette Bello, la présidente de la région La Réunion, a été évoqué à gauche mais a finalement rapidement été écarté, certains insoumis accusant les socialistes de blocage. "Rien n'a été bloqué", assure ce lundi Olivier Faure.
"Il y a simplement eu une discussion, elle est normale. Il y a eu d'autres candidatures qui ont été l'objet un refus des insoumis, ce n'est pas illogique qu'on ait à chaque fois chacun son mot à dire", détaille le socialiste, qui promet que la gauche "chemine dans un esprit constructif".
Il assure que la candidature d'Huguette Bello "lui parle". "Il y a beaucoup de choses qui plaidaient pour elle et d'autres éléments qui plaidaient moins pour elle", dit-il, estimant qu'il faut "élargir" pour trouver la bonne personnalité, "peut-être issue de la société civile".
Chercher "les meilleures réponses possibles"
Olivier Faure "croit que dans les prochains jours, nous aurons la capacité à trouver quelqu'un qui permette de mettre tout le monde d'accord et d'engager le changement".
"La question qui nous est posée est 'est-ce que nous allons réaliser ou pas ce programme extrêmement ambitieux?'", ajoute-t-il.
Selon lui, il ne s'agit pas uniquement de "faire un casting" mais de trouver "une équipe qui a envie de travailler ensemble et qui permette les grands changements auxquels les Français aspirent".
"Le chaos dans lequel nous a installé le président de la République suppose que nous cherchions les meilleures réponses possibles", conclut le Premier secrétaire du PS.