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rick owens freak et chic l’homme, en goûts libres Dries van Noten Normalité sophistiquée Junya Watanabe La classe au travail Haider Ackermann Le fluide fait le pois

Le droit de tout faire, notamment montrer ses jambes, et sans rien sacrifier au confort ni au chic : les défilés parisiens du prêt-à-porter masculin printemps-été 2018 offrent une palette de possibilités tout terrain.

On est d’accord : le hipster a vécu, ras le bol de tous ces clones barbus et à chemises à carreaux soi-disant «postmodernes». Ou alors, il faut qu’ils soient habillés en Junya Watanabe. Les gars qui ont sillonné vendredi matin les allées du charmant lycée Jacques-Decour, Paris 75009, alliaient décontraction, originalité et classe. Une réponse impeccable au sempiternel «mais tout ça est-il seulement portable ?» Le programme, «une définition de la façon adéquate de porter les vêtements de travail», s’est traduit par une collaboration assez idéale entre Watanabe, son goût de la recherche, des textiles innovants, des collages, et le pragmatisme des labels Carhartt et North Face. Ça donne des vestes en toile impeccablement coupées, à grandes poches pratiques mais dopées par les couleurs sable ou framboise écrasée et portées sur des jeans patchwork. Ça réhabilite le costume-bermuda. Un motif pollockien égaie des blousons ou pantalons en toile, les carreaux sont chics, les pièces en jeans sont boostées par des détails comme les boutons couleur cuir. Les parkas avec sac à dos intégrées sont immédiatement convaincantes. Mention spéciale à la «cabine» : Watanabe fait toujours défiler des hommes qui ont l’air adultes, taillés normalement et cool dans leurs mocassins, c’est incroyablement plaisant.

Des bad boys qui gagnent en maturité et finissent par se trouver : c’est l’évocation d’une mue qu’a proposée Haider Ackermann dont le regard sur l’homme comme la femme est systématiquement subtil, pas genré mais pas dérangé non plus. Il est bien question de masculinité et de féminité, mais avec des déclinaisons, une ouverture à tous les possibles. Idem ces bad boys qui se calment, qui arborent tous une coupe rasée, mais avec une longue natte dans le dos. La palette de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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