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Richard Patry : « Non, le gouvernement ne néglige pas le cinéma »

Une salle de cinéma vide à Paris. 
Une salle de cinéma vide à Paris.

Nouvelle séance d'idées noires dans les salles obscures. Alors que nos cinémas redressaient timidement la tête ces dernières semaines, aidés par les vacances de la Toussaint et plusieurs films français porteurs (Adieu les cons, 30 jours max, Antoinette dans les Cévennes?), le couperet du reconfinement, annoncé mercredi 28 octobre par Emmanuel Macron, interrompt de nouveau les projecteurs. Après le couvre-feu de ce jeudi soir, les salles fermeront leurs portes sur tout le territoire, pour toute la durée de cette seconde mise sous cloche des Français, après celle du printemps. Un arrêt de l'activité qui durera donc au moins jusqu'au mardi 1er décembre, mais ira très probablement au-delà. Président de la Fédération nationale des cinéma Français (FNCF), Richard Patry veut cependant rester optimiste, refuse tout procès au gouvernement (bien au contraire) et estime que les bailleurs immobiliers sont davantage à blâmer dans leur « absence totale d'efforts » de soutien des salles depuis le début de la crise.

Le Point Pop : Votre premier sentiment après la confirmation de ce reconfinement et la refermeture des salles de cinéma ?

Richard Patry : Nous sommes tristes et déçus parce qu'on était en train de gagner la bataille de la reconquête des spectateurs. Après trois mois de franche galère, on avait réussi à redresser la barre grâce aux distributeurs français, que je remercie d'avoir pris le risque d'avoir sorti leurs films. Grâce aussi aux spectateurs qui étaient là [...] Lire la suite