Le 22 février dernier, l’intersyndicale avait appelé, à la sortie d’une réunion au siège de la CGT, à complètement bloquer le pays le 7 mars prochain, en « mettant la France à l’arrêt ». Pour ce qui sera la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats ont visé exprès une date à la sortie des vacances d’hiver, d’autant plus que le texte devrait partir en commission mixte le 4 mars prochain.

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Ce lundi, les quatre syndicats représentatifs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), à savoir CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots, se sont mis d’accord pour durcir un peu plus le mouvement. Ils ont notamment lancé un appel à la grève reconductible à compter du 7 mars prochain.

De leur côté, l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la RATP avaient, elles aussi, appelé à un mouvement reconductible. Même chose dans le secteur énergétique, où la fédération CGT de la chimie (Fnic-CGT) ainsi que la CGT-énergie, qui comprend les raffineries, avait fait le même appel. Une chose est sûre, alors que le gouvernement compte sur un essoufflement du mouvement, cette journée du 7 mars pourrait être le début d’une mobilisation encore plus forte de la part des opposants à la réforme.

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