Retraites : quatre questions sur la très attendue commission mixte paritaire
La salle 6351, au premier étage de l’Assemblée nationale, sera au centre de toutes les attentions mercredi 15 mars. C’est dans celle-ci que se réunira la commission mixte paritaire (CMP) sur la réforme des retraites, à partir de 9 heures. Sept députés et sept sénateurs chercheront à trouver un compromis. En cas de succès, le texte commun sera ensuite soumis jeudi 16 mars aux votes du Sénat puis de l’Assemblée en séance publique.
Comment fonctionne la CMP ?
Selon l’article 45, alinéa 2, de la Constitution, « la commission mixte paritaire est chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion ». Comme le rappelle le Sénat sur son site, l’examen en CMP « n’est pas une deuxième ou une troisième lecture ». Aucune disposition additionnelle n’est donc acceptée, et le droit d’amendement ne s’exerce pas.
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L’objectif de cet organe relativement peu connu est de parvenir à « la recherche d’un accord entre les deux assemblées », relève le Sénat. Sa mission est ainsi de « rapprocher les points de vue des deux assemblées à partir des propositions de rédaction des deux rapporteurs ou de l’un d’eux : soit le texte du Sénat, soit le texte de l’Assemblée nationale, soit un texte de compromis ».
Comme le précise le Sénat, la notion de « dispositions restant en discussion » ne « doit pas être entendue de façon trop rigide ». En effet, « il est adm...