Les manifestations contre la réforme des retraites ne se sont pas faites sans encombre à Paris. C’est le constat dressé par la Ville auprès de nos confrères du Parisien, cela, trois jours avant une nouvelle mobilisation lundi 1er mai. Et d’après la mairie de Paris, les débordements ont coûté pas moins de 1,6 million d’euros. Si le premier adjoint PS à la mairie, Emmanuel Grégoire, note que les « les premières manifestations se sont très bien déroulées », il y a eu ensuite un « durcissement » après l’adoption du 49-3 et c’est ce qui a provoqué de nombreux dégâts : feux de poubelles, dégradations de matériel, de kiosques, façades d’immeubles, commerces, etc.

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Dans Le Parisien, Emmanuel Grégoire a détaillé les différents postes de dépenses liés à ces dégradations, avec un volet important sur la propreté : 536 000 euros dépensés (prestaires ou heures supplémentaires payées aux agents municipaux). Mais il y a également le remplacement de mobiliers urbains, comme les poubelles ou les modules de tri sélectif. Au total : 106 000 euros selon la Ville. Si le mobilier urbain, comme les grilles d’arbres, abribus, bancs publics, etc. a coûté cher (200 000 euros), ce sont ceux des prestataires de la Ville qui affichent la note la plus élevée avec 836 000 euros de dégradations. Il s’agit des kiosques à journaux et panneaux publicitaires des sociétés JC Decau...

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