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Retraites : voici pourquoi la grève va continuer, malgré les annonces d'Edouard Philippe

Le discours d'Edouard Philippe était attendu en ce 7e jour de grève contre le projet de réforme des retraites. Si devant le Cese, le Premier ministre a donné des gages à quelques-uns des opposants, comme les familles, il n'a pas réussi à faire l'unanimité. Loin de là. Avec l'instauration d'un "âge d'équilibre" à 64 ans, le chef du gouvernement a même perdu un éventuel soutien de la CFDT, qui estime aujourd'hui que "la ligne rouge est franchie". En effet, plusieurs de ses annonces vont à l'encontre de ce que les syndicats grévistes voulaient.

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Des annonces qui ne passent pas

L'âge légal restera à 62 ans, avec "un âge d'équilibre" progressivement amené à 64 ans et "un système de bonus-malus", a précisé le Premier ministre. C'est cette mesure qui a fait bondir la CFDT, opposée à ce que soient mélangées "la nécessité d'une réforme systémique (...) et la réforme paramétrique qui demanderait aux travailleurs de travailler plus longtemps".  Les partenaires sociaux devront fixer la valeur du point, mais "sous le contrôle du Parlement". L'absence de "clause du grand-père" pour les régimes spéciaux. "Nous mettrons fin aux régimes spéciaux. Nous le ferons, j’y reviendrai, progressivement, sans brutalité et dans le respect des parcours individuels", a déclaré Edouard Philippe. Sur la pénibilité, le gouvernement n'a pas annoncé de nouveaux critères, mais un assouplissement de certains déjà existants.

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