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Retraites : pour Philippe Martinez et Laurent Berger, Emmanuel Macron est « responsable » du désordre ambiant

© Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La contestation sociale contre la réforme des retraites se poursuivent à travers toute la France. Une neuvième journée de mobilisation générale est prévue jeudi 23 mars. Pourtant, l'intersyndicale ne parvient pas à se faire entendre du gouvernement, qui vient d'engager sa responsabilité à l'aide de l'article 49-3 de la Constitution. Interrogés par différents médias, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et celui de la CGT, Philippe Martinez, déplorent ce dimanche, la stratégie de la sourde oreille employée par Emmanuel Macron.

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Tous deux affirment que le président de la République est « responsable » de la colère des Français. Sur le plateau de BFM TV, Philippe Martinez, le patron de la CGT, a rappelé avoir alerté le chef d'État de la bombe à retardement que représentait ce projet de loi controversé. « On a pris un ton solennel mais il n'a pas été pris au sérieux par le président (…) On ne peut pas renvoyer à chaque fois les problèmes sur ceux qui manifestent. C’est de sa responsabilité (Emmanuel Macron, ndlr) si la colère est à ce niveau-là », a dénoncé le syndicaliste. « Le mécontentement est profond, le refus de cette loi et ultra-majoritaire, et on a un président qui continue d’avancer en changeant d’arguments (…) Pourquoi ne dit-on au gouvernement, "arrêtez, retirez votre projet"? Je vous assure qu'il n'y aura plus de perturbations, ni dans les transports, ni dans le pétrole, ni pour le...


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