Retraites : mobilisation au plus bas, « fin du match » ? Ce qu'il faut retenir de la journée

Il y avait 900 000 manifestants dans toute la France ce mardi selon la CGT, 281 000 selon le ministère de l'Intérieur.  - Credit:Fred HASLIN / MAXPPP / PHOTOPQR/LE COURRIER PICARD/MAXP
Il y avait 900 000 manifestants dans toute la France ce mardi selon la CGT, 281 000 selon le ministère de l'Intérieur. - Credit:Fred HASLIN / MAXPPP / PHOTOPQR/LE COURRIER PICARD/MAXP

« Le match est en train de se terminer. » Ce mardi 6 juin, le numéro 1 de la CFDT, Laurent Berger, a fait un pas en arrière, se focalisant sur d'autres sujets comme les salaires et les conditions de travail, et reléguant les retraites à un champ moins prioritaire. Dans le même temps, des milliers de manifestants continuaient à battre le pavé, à deux jours de l'examen de la proposition Liot, qui impliquerait une abrogation de la réforme des retraites, à l'Assemblée nationale.

« Nous voulons de vraies négociations », a prévenu à ses côtés la numéro 1 de la CGT, Sophie Binet. Soulignant que « les retraites resteront toujours un combat », elle a mis en avant l'objectif de « gagner des avancées concrètes ». « L'intersyndicale va rester unie », a-t-elle ajouté, jugeant « probable qu'il y ait d'autres manifestations au vu de la colère dans le pays ».

À LIRE AUSSIRéforme des retraites : l'épreuve de l'applaudimètreL'opposition politique marque aussi le pas. Dans une interview accordée au Parisien, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a déclaré : « Logiquement, la mobilisation paraît aujourd'hui vaine à beaucoup parce qu'ils voient un président inflexible. Mais ça ne signifie pas qu'ils ont fini par accepter cette réforme. »

  • 900 000 manifestants selon la CGT, 281 000 selon la police

Selon la CGT, ils étaient 900 000 dans toute la France, et 300 000 rien qu'à Paris. Mais la préfecture de police a minimisé la mobilisation en assurant n'avoir compté que 31 000 manifes [...] Lire la suite