Retraites: pour Mélenchon, l'opposition a un "boulevard pour obtenir le retrait" du projet d'ici le 16 mars
Le tribun de La France insoumise est confiant. Dans une longue note de blog publiée ce mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon estime que les opposants à la réforme des retraites "ont un boulevard pour obtenir le retrait" du texte d'ici le 16 mars, potentielle date d'adoption du texte par l'Assemblée nationale.
Faire plier le gouvernement en une semaine? Possible, assure l'ancien candidat à la présidentielle. Selon Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron a en effet "besoin d’une sortie honorable".
"Macron ne va pas sacrifier ce qu’il croit lui rester de quinquennat pour une affaire aussi mal engagée", anticipe Jean-Luc Mélenchon, qui rappelle qu'une large partie de la population française est opposée à la réforme.
Le gouvernement, "une bande de bras cassés"
"J’entends dire que le pouvoir est inflexible. Je ne le crois pas. La vérité est que Borne ne sait plus quoi faire et que son gouvernement est une bande de bras cassés inapte au combat. C’est donc Macron qui va se trouver vissé en première ligne. Ce n’était pas du tout son projet", ajoute Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour le retrait du texte, une dissolution de l'Assemblée, ou l'organisation d'un référendum.
Déjà mardi, lors de la manifestation marseillaise, l'ancien candidat LFI à la présidentielle avait appelé à la mise en place de cette hypothèse. "Le moment est venu pour (Emmanuel Macron) de prendre l'initiative démocratique qui correspond à cette situation de blocage", expliquait-il.
"Ou bien une dissolution puisqu'il est évident qu'il y a une différence entre ce que ressent le pays et ce que dit l'Assemblée nationale ou bien, plus simplement, un référendum", avait ajouté Jean-Luc Mélenchon.
Il avait également dénoncé dans cette réforme phare du second quinquennat d'Emmanuel Macron, "une sorte de caprice du prince", "une manière inutile, injuste et cruelle de gouverner".