À la veille d’une journée cruciale pour le vote de la très critiquée réforme des retraites, Emmanuel Macron a réuni certains de ses principaux ministres à l’Élysée, à commencer par la cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne, et le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Alors que le texte a été adopté lors de son passage devant la Commission paritaire mixte, le projet doit désormais être voté par les deux chambres ce jeudi.

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À l’issue de cette réunion, où était aussi présent le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Franck Riester, plusieurs sources proches du président de la République, ont assuré à l’Agence France-Presse, que ce dernier n’envisageait pas, « à ce stade » de faire adopter le texte sans vote en utilisant l’arme constitutionnelle du 49-3. L’Élysée a insisté sur le fait qu’Emmanuel Macron souhaitait « aller au vote ». « Nous devons mobiliser tous les parlementaires dans un esprit de responsabilité. Les consultations se poursuivront demain pour continuer la mobilisation », a encore répété son entourage.

En cas de rejet du texte, nos confrères de BFMTV ont néanmoins dévoilé que le président avait fait planer la menace d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Reste à savoir si Emmanuel Macron prendra le risque d’aller jusque-là.

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