Retraites : le baccalauréat menacé par un appel à la grève au sein de l'Éducation nationale
Après le recours à l'article 49-3 de la Constitution par le gouvernement pour passer en force la réforme des retraites, l'intersyndicale a dénoncé jeudi soir « un véritable déni de démocratie ». Plusieurs syndicats de l'Éducation nationale ont exhorté vendredi à prolonger la protestation les lundi 20, mardi 21 et mardi 22 mars, a appris Franceinfo. Au cours de ces trois journées doivent se tenir les épreuves écrites de spécialité du baccalauréat.
Relayé entre autres par le SNES-FSU, principal syndicat du secondaire, FO, Sud Éducation et la CGT, cet appel à la mobilisation inclut les surveillants des épreuves.
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Le SNES-FSU a déposé un préavis de grève qui couvre toute la semaine du 20 au 24 mars, en collège, en lycée, en CIO (Centres d'Information et d'Orientation). Sud Éducation demande de son côté « le retrait de la réforme des retraites et appelle les personnels de l’éducation à (...) décider la grève le jour des épreuves de spécialités, les 20, 21 et 22 mars ».
Un calendrier contesté par les enseignants
En région, plusieurs syndicats ont d'ores et déjà déposé un préavis, à l'instar de l'intersyndicale académique de Bretagne (CGT Educ'action, snFOlc, SNES-FSU Bretagne, Sud éducation). Dans un communiqué, diffusé sur les réseaux, cette dernière incite à la grève « partout où cela est possible, avant, pendant et après les épreuves écrites de...