Une retraitée anglaise de 81 ans utilisait son perroquet pour harceler ses voisins

Une retraitée de 81 ans a utilisé son perroquet comme "arme" de "torture" dans un long conflit avec ses voisins, dans le village anglais de Seal, dans le Kent. Elle a été condamnée à de la prison avec sursis.

La cohabitation entre voisins peut parfois tourner au cauchemar. La preuve en Angleterre, avec d'un côté Paul et Lydia Appleton, et de l'autre Catherine Searle, 81 ans. En plein conflit avec le couple depuis 3 ans pour une sombre histoire de place de parking, l'octogénaire est allée jusqu'à utiliser le chant de son perroquet pour les harceler, créant un "bruit constant et des sons perçants", selon les victimes.

Pour le couple Appleton, le chant bruyant de l'oiseau s'apparenta à de la "torture chinoise", rapporte le Mirror. Véritable voisine de l'enfer, Catherine Searle a multiplié les délits depuis 3 ans : elle s'est mise à jouer de la musique d'opéra à volume maximal de façon à ce que son perroquet chante encore plus fort, elle a également jeté à plusieurs reprises des crottes de chien dans le jardin du couple, et a éraflé leur Toyota avec sa bague.

Condamnée à de la prison avec sursis et interdiction d’approcher le couple

En 2018, la veuve avait été filmée à 38 reprises par les caméras de surveillance en train de répandre de la graisse sur le capot de la camionnette de Paul Appleton. Une autre fois, la retraitée avait réussi à placer des punaises pointues sous les roues du véhicule du voisin.

Un harcèlement de tous les instants qui a provoqué un traumatisme réel chez le couple. "Je suis nerveuse pour mon mari quand il est sur la route, a confié Lydia Appleton, qui souffre de terreurs nocturnes. J'ai peur de ce qui pourrait arriver, il doit passer par une routine quotidienne de vérification des roues pour s'assurer que rien n'a été saboté".

La retraitée, qui vit dans sa maison depuis 1977, a finalement été condamnée à une peine de prison avec sursis et une amende de 780 livres par le tribunal de Maidstone. À mi-parcours de son procès qui a eu lieu en décembre, elle avait plaidé coupable pour "dommages et de harcèlement criminels". Il lui est aujourd'hui formellement interdit d'approcher le couple Appleton.