Retraite : la disparition des régimes spéciaux validée en commission

La plupart des régimes spéciaux existants vont disparaître. (Photo d'illustration).  - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
La plupart des régimes spéciaux existants vont disparaître. (Photo d'illustration). - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

L'article 1er sur la disparition de la plupart des régimes spéciaux validé en commission, au bout de sept heures d'échanges : venus en nombre, les députés ont démarré lundi l'examen du très contesté projet de réforme des retraites. La plupart des régimes spéciaux existants, dont ceux de la RATP, des industries électriques et gazières et de la Banque de France, seront mis en extinction, prévoit le projet gouvernemental.

La majorité présidentielle a défendu un principe « d'équité entre régimes » tandis que la Nupes critiquait un « nivellement par le bas » et une « brutalité » envers les personnels concernés. « Venez aux piquets de grève » pour évaluer la pénibilité de ces métiers, a invité Danielle Simonnet (LFI). Ces élus de gauche ont cherché en vain à retarder cette disparition ou à préserver certains régimes.

7 000 amendements déposés

Le communiste Sébastien Jumel s'est attiré les foudres de nombreux collègues lors de la discussion sur le régime des industries électriques et gazières : « Si on vous coupe le jus 2-3 heures dans vos permanences, je ne veux pas vous entendre pleurer », a déclaré l'élu de Seine-Maritime. « Ne provoquez pas », lui a intimé la présidente de commission Fadila Khattabi (Renaissance), quand une autre macroniste lui reprochait de « chauffer à blanc l'opinion publique ».

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Dans la matinée, le socialiste Arthur Delaporte avait d'emblée demandé des « jours supplémenta [...] Lire la suite