Retraite : « Le compte n’y était pas », a justifié Élisabeth Borne pour expliquer le 49-3

© Ludovic MARIN / AFP

Ce jeudi, Élisabeth Borne a engagé la responsabilité de son gouvernement en utilisant l’arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter la réforme des retraites à l’Assemblée nationale sans passer par l’étape du vote. Alors que l’exécutif répétait depuis plusieurs semaines qu’il existait bien une majorité dans l’hémicycle, Emmanuel Macron n’a pas souhaité prendre le risque de voir ce projet retoqué par les députés. Pour tenter de justifier cette décision qui a enragé l’opposition, la Première ministre s’est rendue sur le plateau du 20 h de TF1.

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Elle a confié avoir « jusqu’à la dernière minute, tout mis en œuvre pour réunir une majorité », mais elle a concédé que « le compte n’y était pas ». Pour faire passer ce texte, il fallait qu’une grande partie des élus Républicains vote en faveur du texte, ce que certains n’étaient visiblement pas prêts à faire, alors même qu’Éric Ciotti et Olivier Marleix avaient appelé de leurs vœux à un vote du projet. « Certains au sein de ce groupe ont joué une carte personnelle », a regretté Élisabeth Borne. « C'est une décision collective en constatant qu'on ne pouvait pas jouer l'avenir d'une réforme essentielle en spéculant sur d'éventuels changements de position de députés d'opposition », a-t-elle encore ajouté.

Autre sujet évoqué lors de cet entretien, le discours de la Première ministre à l’Assemblée ce jeudi. Lors de son entrée dans l’...


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