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"Je suis, je reste Les Républicains": Muselier revient sur la polémique concernant sa liste en Paca

Le président de Paca a présenté une liste pour les élections régionales, sur laquelle sont inscrits 15 membres de la majorité présidentielle, ce qui est fortement critiqué du côté de Les Républicains.

Invité de BFM Politique ce dimanche, le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) est revenu sur les polémiques concernant la liste qu'il présentera pour les élections régionales, sur laquelle des candidats de la majorité présidentielle sont présents. "Je reste, je resterai, je suis" Les Républicains, a déclaré Renaud Muselier, rappelant qu'il était "un porte-drapeau depuis toujours" de cette famille politique.

"Je suis RPR de formation, je suis membre fondateur de l'UMP, je suis membre fondateur de Les Républicains, je suis un chiraquien, d'origine gaulliste, et je suis un sarkozyste. Je n'ai jamais trahi ma famille moi, je suis toujours resté dans ma ligne. Je suis LR, je reste Les Républicains", a-t-il martelé.

"Des arrières pensées sur les présidentielles"

Tout part d'une décision annoncée début mai, de construire une liste Les Républicains avec des membres de la majorité présidentielle. Après des débats acharnés, le parti avait finalement décidé de maintenir son soutien à Renaud Muselier à la condition qu'il renonce à accueillir des candidats de la majorité.

Mais vendredi, Renaud Muselier a annoncé que sur les 135 noms de sa liste, 15 personnes sont issues de la majorité présidentielle, dont quatre du MoDem, "les autres étant tous des élus locaux". Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau et le député LR Eric Ciotti ont d'ores et déjà demandé à leur parti de retirer son soutien à cette liste, remettant ainsi une nouvelle pièce dans la machine.

Pour Renaud Muselier, ces derniers "font de la politique nationale, ils ont des arrières pensées sur les présidentielles". Il a toutefois assuré: "Je suis LR, je voterai le candidat LR qui sera désigné par ma famille politique aux présidentielles", expliquant qu'il militait de son côté pour que ce soit le maire de Troyes (Aube) François Baroin.

Article original publié sur BFMTV.com

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