"Je suis et je reste le président": Ciotti rejette son exclusion de LR et menace le parti de "conséquences pénales"
Malgré son exclusion ce mercredi 12 juin "à l'unanimité" des Républicains par le bureau politique du parti, Éric Ciotti assure qu'il "est et reste président" de la formation politique et dénonce une "violation flagrante des statuts".
"Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents!" écrit Éric Ciotti sur X, accompagné d'un communiqué.
Selon lui, la réunion organisée dans l'après-midi, à laquelle il n'a pas participé, ne respecte pas les dispositions du règlement intérieur du parti.
"Cette réunion n'a donc aucune valeur juridique car personne ne dispose du pouvoir de convoquer le bureau politique sans intervention du président du mouvement", assure-t-il.
En conséquence, "aucune des décisions prises à cette réunion n’emporte de conséquence légale", poursuit-il avant de prévenir: "elle peut avoir des conséquences pénales."
L'intérim assuré par Genevard et Bellamy
Éric Ciotti est isolé depuis qu'il a annoncé vouloir une alliance de son parti avec le Rassemblement national ce mardi pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains, une décision vivement dénoncée par de nombreux cadres du parti.
Ce mercredi après-midi, ils étaient nombreux à se réunir avant de décider de son exclusion, du président du Sénat Gérard Larcher au chef des députés Olivier Marleix, en passant par l'un des candidats pressentis pour 2027, Laurent Wauquiez.
Selon nos informations, Annie Genevard, secrétaire générale du mouvement, et François-Xavier Bellamy, vice-président et tête de liste lors des élections européennes vont assurer l'intérim du président exclu.