Requin à tête de pelle, régime pour vivre plus longtemps et chimère de la Pompéi des dinosaures : l’actu des sciences en ultrabrèves

Un spécimen de requin-marteau à tête de pelle

Au sommaire des ultrabrèves du 6 novembre 2024 : la famille des requins marteaux accueille un nouveau venu, la restriction calorique ou le jeûne pour vivre plus longtemps, et le mystère de la préservation des fossiles de la formation Yixian en Chine.

L’actualité scientifique du 6 novembre 2024, c’est :

En Animaux : Le requin à tête de pelle, nouveau venu dans la famille des requins-marteaux.

  • Dans les eaux peu profondes des Caraïbes, du Mexique et du sud-ouest de l'Atlantique, une nouvelle espèce de requin-marteau a été découverte, dont la forme de la tête évoque plutôt une pelle qu’un "T" : elle a été baptisée Sphyrna alleni ou requin-marteau pelle ("Shovelbill Shark" en anglais).

  • Pour établir que c’est bien une espèce différente de celles déjà connues, les chercheurs ont combiné deux approches : l'analyse morphologique et l’analyse ADN. Ainsi, contrairement à la taxonomie classique qui ne se base que les caractéristiques physiques, la taxonomie intégrative a permis d’identifier formellement cette espèce.

  • Malheureusement, cette espèce de squales nouvellement découverte semble déjà menacée par la pêche intensive au même titre que les autres espèces de requins.


En Nutrition : Restriction calorique ou jeûne : quel régime allonge le plus l'espérance de vie ?

  • Des chercheurs ont publié dans la revue Nature une étude sur l’impact de la restriction alimentaire et du jeûne sur la santé et la longévité des souris.

  • Cinq régimes différents ont été expérimentés sur environ 1000 souris génétiquement variées pendant environ 20 mois : sans restriction, avec une restriction légère, avec une restriction lourde, avec un jeûne léger, avec un jeune lourd.

  • Conclusions de l’étude : la restriction calorique lourde a engendré un allongement plus important de la durée de vie. En revanche, le régime le plus protecteur pour la santé semblait être la restriction calorique légère, qui permettait au corps de rester résilient, avec un poids stable et des traits physiologiques positifs. Mais le facteur de longévité le plus important reste la génétique.


En Paléontologie : Non, la Pompéi des dinosaures n'existe pas.

  • Les fossiles de dinosaures à plumes, de reptiles et de mammifères, de la formation de Yixian datant de 125 millions d’années,[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr