Repères. Brics

-0,8% C’est le recul de la croissance anticipé au Brésil pour l’année 2015. En récession, la septième écononomie mondiale a enregistré une croissance presque nulle de 0,1 % en 2014 et connaît à nouveau une inflation galopante, attendue à 7,9 % en 2015.

«L’appréciation du dollar, de 12% en six mois, gonfle la dette de certains pays émergents qui se retrouvent coincés entre un dollar fort, des prix des matières premières plus bas et des taux d’emprunts plus hauts.»

Christine Lagarde directrice générale du FMI, le 9 avril

13% C’est la cote de popularité de Dilma Rousseff, au plus bas dans les sondages. La présidente brésilienne, qui doit faire face à la situation économique actuelle, est également plombée par le scandale Petrobras : le géant pétrolier public aurait versé jusqu’à 4 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros) de pots-de-vin depuis dix ans à des élus, dont des membres de son parti.

Le ministre des Finances brésilien, Joaquim Levy, a mis en place une politique d’austérité très impopulaire pour enrayer la dégradation des finances publiques (6,75 % de déficit public en 2014). Les coupes dans les dépenses touchent aussi bien «Bolsa Família» («bourse familiale») - le programme social phare de l’ère Lula qui a fait reculer la pauvreté et les inégalités pour la première fois dans le pays - que l’éducation - qui reste le talon d’Achille du Brésil - et les investissements publics, pourtant cruciaux pour améliorer les infrastructures défaillantes.

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