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Repères

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C’est le nombre de députés européens obtenus en 2009 par la liste UMP. Avec 27,88 % des suffrages, le parti de Nicolas Sarkozy avait largement devancé le PS (16 %), au coude-à-coude avec les écologistes, et surtout le Front national (6,3 %).

«Le temps du débat sur le "sexe de l’Europe" (fédéral ou intergouvernemental) est de facto résolu, car le traité de Lisbonne organise une union de l’Europe des nations pour les dix années à venir.»

Alain Lamassoure tête de liste UMP en Ile-de-France, hier dans une interview au Monde

Les désaccords de Schengen

L’UMP a présenté hier les grandes lignes de son programme pour les européennes. Nouveauté, le parti défend une Europe «à géométrie variable». Ce qui doit «permettre aux pays qui veulent avancer plus vite et plus loin ensemble de pouvoir le faire». L’UMP cite des exemples de «coopérations» : «sur les questions d’immigration avec les Etats du nord de la Méditerranée», «dans le domaine nucléaire avec le Royaume-Uni et la Finlande», «avec l’Allemagne et les pays nordiques dans le domaine du développement des industries électroniques et de communication». Le parti réaffirme son opposition à l’élargissement de l’UE, «la sanction, la suspension ou même l’exclusion» de Schengen d’un «Etat défaillant» en matière de contrôle des frontières, son «opposition à l’entrée dans l’espace Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie». «Sans progrès sérieux dans les douze mois, nous pourrions suspendre la participation de la France aux accords de Schengen», écrit le parti.

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