Représentation cérébrale de la température, drogue du zombie et hydne hérisson : l’actu des sciences en ultrabrèves
Au sommaire des ultrabrèves du 13 mars 2023 : des cellules cérébrales qui réagissent soit au chaud, soit au froid, une drogue qui donne l’apparence d’un zombie et un champignon capable de stimuler notre mémoire.
L'actualité scientifique du 13 mars 2023 c'est :
En Cerveau : Où se trouve notre représentation du chaud ou du froid dans le cerveau ? Cette énigme est enfin résolue.
Des chercheurs allemands ont résolu le mystère de la localisation de notre représentation de la température dans le cerveau.
Ils ont découvert que le cortex insulaire postérieur possède des cellules réagissant soit au chaud, soit au froid.
Il reste aux chercheurs à reconstituer leur trajet à partir de la peau, via la moelle épinière, puis le thalamus dans le cerveau.
En Santé : "Drogue du zombie" : qu’est-ce que la xylazine, substance qui inquiète les États-Unis ?
Ces dernières années, la xylazine est de plus en plus utilisée avec les opioïdes en tant qu'adjuvant, particulièrement aux Etats-Unis.
Surnommée "drogue du zombie", elle entraine notamment des lésions cutanées importantes, pouvant aller jusqu’à la nécrose et nécessiter l’amputation des membres atteints.
Cette substance pose d’autant plus problème qu’à ce jour, il n’existe pas de traitement efficace pour contrer ses effets en cas d’overdose.
L’hydne hérisson est un champignon utilisé depuis des siècles dans le traitement des maux d’estomac, en médecine traditionnelle chinoise.
Les chercheurs ont identifié une molécule du champignon, l’héricène A, capable de stimuler la croissance des neurones de l’hippocampe.
Les recherches se concentrent désormais sur les conditions de culture qui permettront d’optimiser la production d’héricène A.
En Environnement : Les nappes phréatiques sont à un niveau très bas, et leur recharge insuffisante augure d’un été difficile pour la ressource en eau.
Pour la deuxième année consécutive, la recharge hivernale des nappes phréatiques s’avère insuffisante pour assurer les besoins en eau de l’été 2023.
En cause surtout, un mois de février très sec avec une absence de pluies pendant 32 [...]
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