Sur la repousse de ses cheveux, Édouard Philippe a une réponse pleine d’humour
POLITIQUE - En politique, chaque détail compte. Tenue vestimentaire, tonalité de la voix, prestance… Rien n’est laissé au hasard chez ces personnalités très exposées, attachées à l’image qu’elles renvoient. Édouard Philippe le sait trop bien. Depuis qu’il a annoncé souffrir de vitiligo et d’alopécie, l’ancien Premier ministre est scruté, et ses cheveux sans cesse analysés. Il faut dire que ces deux maladies modifient son apparence physique de manière phénoménale. Entre son passage à Matignon et aujourd’hui, il a notamment perdu ses sourcils.
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Mais depuis quelques semaines, des cheveux apparaissent de nouveau sur son crâne. Dans une interview accordée ce dimanche 19 janvier au Parisien, l’actuel maire du Havre n’échappe pas à la question de savoir si cela « joue positivement » sur son « moral ». « Je peux dire, parce que je l’ai vécu, que perdre tous ses cheveux et tous ses poils, c’est tout sauf neutre, confie-t-il. Ça change votre aspect, votre visage, le regard que vous avez sur vous-même et que les autres ont sur vous. Ce n’est pas rien ».
« Le retour du panda ! »
Le fondateur du parti Horizons semble prendre avec humour cette repousse des cheveux. Il rapporte même une anecdote amusante. En juin, explique-t-il, « ça a commencé à repousser, sans traitement ni opération ». « Ça m’a fait tout drôle », révèle-t-il. Comme une impression de revivre, à 54 ans, « la puberté ». « Il se trouve que les cheveux qui repoussent sont noirs. Ma fille m’a dit : “C’est le retour du panda !” Et ça l’a bien fait marrer ». « Je suis en quelque sorte revenu d’entre les chauves », ironise-t-il encore.
Depuis trois ans, l’apparence de l’ancien Premier ministre ne cesse d’évoluer. Et de susciter moqueries, compassion ou incompréhension. En février 2023, pour faire taire la rumeur, il décide donc de prendre la parole publiquement. « Voilà ce qui arrive : j’ai perdu mes sourcils, et je crois qu’ils ne reviendront plus. Ma barbe est devenue blanche, elle tombe un peu, les cheveux aussi. La moustache est partie, je ne sais pas si elle reviendra, mais ça m’étonnerait », explique-t-il alors.
Il se réjouit, comme ce 19 janvier, du fait que l’alopécie n’est « ni dangereuse, ni contagieuse, ni douloureuse », mais seulement « visible ». Et depuis, lors de chaque interview politique, au milieu de questions sur ses ambitions pour 2027 ou sur le regard qu’il porte sur l’action d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe est interrogé sur ses cheveux.
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