Publicité

Renzi à ses homologues : «Ou vous êtes solidaires, ou vous ne nous faites pas perdre notre temps»

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, à Rome le 2 juin.

L’absence de consensus sur la proposition d’imposer des quotas pour la répartition des demandeurs d’asile arrivés en Italie et en Grèce a déclenché la colère du chef du gouvernement italien.

Le chef du gouvernement italien, MatteoRenzi, a piqué un coup de sang jeudi soir contre ses homologues européens durant un débat consacré aux migrants, pour obtenir leur engagement de prendre en charge 40 000 demandeurs d’asile arrivés en Italie et en Grèce, selon le récit fait par un participant. «Ou vous êtes solidaires, ou vous ne nous faites pas perdre notre temps», a-t-il lancé, selon le récit de son coup de sang fait à la presse au sommet des 28 qui se tient jusqu’à vendredi à Bruxelles.

L’absence de consensus sur la proposition d’imposer des quotas pour la répartition sur deux ans de 40 000 demandeurs d’asile arrivés en Italie et en Grèce depuis le 15 avril, afin de soulager ces deux pays, a déclenché la colère du chef du gouvernement italien.

Les débats ont duré plusieurs heures et ont été très tendus, car plusieurs pays d’Europe centrale – Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie – ont voulu que cette répartition se fasse de manière volontaire. «Le mot volontaire n’est pas dans les conclusions» du sommet, s’est félicité MatteoRenzi.

Aucune obligation n'est imposée

L’accord stipule que les dirigeants de l’UE «donnent leur accord à la relocalisation sur deux ans de 40 000 personnes arrivées en Italie et en Grèce et ayant besoin d’une protection provisoire, et à la réinstallation de 20 000 réfugiés». Il n’impose aucune obligation, contrairement à ce que demandait la Commission européenne, mais la formule vaut engagement contraignant, a-t-on expliqué de source européenne.

Le chef du gouvernement italien a été contraint de refuser deux projets de conclusions au cours des débats, a-t-on appris de sources diplomatiques. «La discussion a été longue et a connu des moments de tension bien légitimes», a reconnu le président français François Hollande. Interrogé par l’AFP (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Asile: coup de colère de Matteo Renzi contre l’abandon des quotas obligatoires
Maire de Palerme: «Nous vivons un génocide» en Méditerranée
Asile: l’UE durcit les règles d’accueil des migrants et impose une sélection
Banni des supermarchés américains, le drapeau confédéré fait débat
Polémique sur les emails de Clinton : 15 courriers sont manquants