Renzi plaide pour l'Europe et obtient la confiance des députés

Matteo Renzi, le nouveau Premier ministre italien, le 19 février à la Chambre des députés italiens, à Rome.

Le nouveau Premier ministre italien avait déjà obtenu la confiance du Sénat. Il a annoncé que sa première visite officielle serait à la Tunisie.

Le Premier ministre italien Matteo Renzi a obtenu mardi le vote de confiance des députés, après avoir critiqué les eurosceptiques, affirmant que l’Italie est cruciale pour l’avenir de l’Europe.

«L’Europe n’est pas notre ennemie», a déclaré le plus jeune chef de gouvernement de l’Union européenne (39 ans), avant un vote sans surprise, son mouvement, le Parti démocrate (centre-gauche), étant largement majoritaire à la Chambre des députés. Sur 599 députés présents, 378 ont voté la confiance, 220 contre et un seul député s’est abstenu.

Matteo Renzi a bénéficié des voix du PD - malgré quelques tensions dues à la façon dont il a écarté brutalement son prédécesseur Enrico Letta - et de ses alliés au gouvernement : le Nouveau centre droit (NCD) d’Angelino Alfano, ex-lieutenant de Silvio Berlusconi, et les centristes.

Le mouvement du Cavaliere, Forza Italia (centre-droit), s’est exprimé contre, tout en promettant de voter à l’avenir les lois qui lui conviendraient, tandis que le mouvement Cinq étoiles de l’ex-comique Beppe Grillo et la Ligue du Nord campent résolument dans l’opposition.

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Pour Matteo Renzi, la présidence de l’Union européenne que l’Italie assurera au second semestre 2014 est «une gigantesque opportunité». «Aujourd’hui, l’Europe ne donne pas d’espoir parce que le débat européen s’est réduit à des virgules et des pourcentages», a ajouté l’ex-maire de Florence qui n’a aucune expérience gouvernementale ou parlementaire. «Nous voulons une Europe à laquelle l’Italie apporte une contribution fondamentale, car sans Italie, il n’y a pas d’Europe», a-t-il martelé.

Dans un message diffusé dans la soirée, le président de la commission européenne José Manuel Barroso (photo AFP) s’est «félicité de l’engagement» du nouveau premier ministre pour «la poursuite du processus (...)

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