Rentrée scolaire : faut-il se fier aux fournitures «incassables» ?

La rentrée scolaire approche. Et avec elle, le traditionnel achat des fournitures, dont la liste est toujours aussi longue d’année en année. Lesdites fournitures font toujours l’objet d’une attention particulière de la part des supermarchés, pour qui c’est un enjeu important. Les fabricants redoublent donc d’ingéniosité pour susciter la convoitise et attirer l’attention des parents. Une des stratégies est de vendre des produits dits incassables. Mais le sont-ils vraiment ? TF1 Info s’est penché sur la question.

Équerre, double décimètre, mine de crayon, jusqu’à la couverture de cahier : l’argument est omniprésent chaque année dans les rayons. Mais cette résistance a un coût, et il n’est pas négligeable. Pour un cahier à la couverture supposément indéchirable, le prix est 30 % supérieur à son équivalent classique, en carton. «Oui, au passage en caisse, ça va être quelques centimes plus chers, mais si ça tient toute l'année, voire toute la scolarité, on fait des économies», défend Adrien Peyroles, directeur d'un magasin de papeterie.

Des laboratoires de recherche se concentrent effectivement sur ces fournitures scolaires. Chaque année, de nouveaux assemblages de matières sont effectués afin de trouver la meilleure formule. Cette année, un laboratoire a créé un crayon de couleur composé en majorité de mine, qui aurait une longévité dix fois supérieure à des crayons classiques, et qui limiterait donc un nouvel achat d’une année sur l’autre. Mais le procédé prend du temps : trois ans (...)

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