Rentrée scolaire : les établissements sans nouvelles du « référent harcèlement »
Pap Ndiaye avait annoncé que la lutte contre le harcèlement scolaire serait « la priorité absolue de la rentrée 2023 ». En juin, dans la tourmente qui avait suivi le suicide de la collégienne Lindsay, l'ancien ministre de l'Éducation nationale avait listé plusieurs mesures, dont la mise en place d'un « référent harcèlement » dans tous les lycées, les collèges et les écoles élémentaires. Mais à quelques jours de la rentrée, les chefs d'établissement attendent toujours les précisions du ministère, désormais dirigé par Gabriel Attal.
À LIRE AUSSIHarcèlement scolaire : le « coup de communication » de Pap Ndiaye « Aucune feuille de route », confirme Laurent Kaufmann, principal d'un collège à Montreuil et secrétaire fédéral du SGEN-CFDT, à BFMTV. Celui-ci s'est pourtant rendu à la réunion du jeudi 24 août au ministère de l'Éducation avec le groupe national des personnels de direction et les syndicats. « Le ministre nous a bien répété que la lutte contre le harcèlement était une priorité, mais la question du référent n'a pas été évoquée », assure Laurent Kaufmann.
Le dispositif maintenu pour la rentrée 2023
Pourtant, le ministère de l'Éducation nationale, contacté par BFMTV, a confirmé que le déploiement du dispositif était toujours prévu pour la rentrée 2023, mais n'a pas donné davantage de détails.
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