C'est la rentrée pour 12 millions d'élèves, avec des questions en suspens
Quelque 12 millions d'écoliers, de collégiens et de lycéens effectuent leur rentrée scolaire lundi dans un contexte politique incertain. Groupe de besoins, "pause numérique" ou fin du portable dans les établissements, campagne nationale contre le harcèlement à l'école, uniformes, cette rentrée compte aussi son lot d'expérimentations et de nouveautés.
Quelque douze millions d'écoliers, de collégiens et de lycéens font leur rentrée lundi 2 septembre, avec des questions en suspens sur les réformes en cours, dans l'attente d'un nouveau gouvernement.
"J'ai un peu peur parce que c'est nouveau", confie Talia, 5 ans, devant le portail de l'école élémentaire de Beausoleil à Cesson-Sévigné, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), où elle entre en CP. "Il y a un peu d'appréhension, mais un peu de hâte aussi pour les parents", avoue Marc, père d'une élève de CE2, devant l'école Madame-Roland de Lille (Nord).
Même en sursis, le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, a respecté la tradition en se déplaçant dans une école, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), pour présenter une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement à l'école. "Le gouvernement gère les affaires courantes, mais le travail est loin d'être à l'arrêt", a-t-il assuré.
"Je pense que nous avons un enseignant devant chaque classe", a-t-elle poursuivi, sans cependant "exclure qu'il y ait des situations ponctuelles où il manque" des professeurs.
3 000 postes non pourvus
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat enseignant des collèges et lycées, dénonce "une forme de bricolage institutionnalisé" pour pourvoir les postes.
Avec AFP
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