Les renseignements russes affirment avoir repoussé les "nationalistes ukrainiens" infiltrés

Le siège des services secrets russes (FSB) à Moscou, le 16 novembre 2018. (Photo d'illustration) - Mladen Antonov - AFP
Le siège des services secrets russes (FSB) à Moscou, le 16 novembre 2018. (Photo d'illustration) - Mladen Antonov - AFP

Les services russes de sécurité (FSB) ont affirmé ce jeudi soir avoir repoussé les "nationalistes ukrainiens" infiltrés selon Moscou dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, et qui auraient ouvert le feu sur des civils.

"À la suite des mesures prises, on a mis fin à l'incursion des nationalistes ukrainiens", a indiqué le FSB dans un communiqué, cité par les agences de presse russes. "L'ennemi a été repoussé vers le territoire ukrainien et visé là-bas par une frappe massive d'artillerie", assure le communiqué.

Selon le FSB, un "grand nombre d'explosifs" ont été découverts et des opérations de déminage étaient en cours.

"Nous les écraserons"

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé ce jeudi une attaque "terroriste" après que Moscou a fait état d'une incursion de "saboteurs" ukrainiens dans une région du sud-ouest de la Russie frontalière de l'Ukraine, ce que Kiev a démenti.

Selon les autorités russes, deux civils ont été tués et un enfant de 11 ans blessé après que des "saboteurs" ont ouvert le feu sur une voiture dans le village de Lioubetchané dans la région de Briansk, situé juste à la frontière avec l'Ukraine.

Dans une allocution retransmise à la télévision, Vladimir Poutine a dénoncé une attaque commise par des "néonazis" et des "terroristes" ayant "ouvert le feu sur des civils".

"Nous les écraserons", a-t-il lancé.

Une "provocation délibérée"

La présidence ukrainienne a démenti ces allégations, y voyant une "provocation délibérée" qui vise, selon elle, à justifier l'offensive militaire que mène Moscou en Ukraine depuis plus d'un an.

Depuis le début du conflit en Ukraine, plusieurs régions russes ont été visées par des bombardements. Mais les incursions de "saboteurs" sont rares.

Moscou a rapporté cette semaine une recrudescence d'incursions de drones ukrainiens sur le territoire russe et en Crimée annexée. Un appareil s'est même écrasé, pour la première fois, dans la région de Moscou.

Article original publié sur BFMTV.com