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Les rendez-vous manqués de François Rebsamen

Le ministre du Travail, François Rebsamen, à l'Assemblée le 12 mai.

L'encore ministre du Travail est de retour à la mairie de Dijon ce lundi. Il démissionnera du gouvernement le 19 août, au conseil des ministres de rentrée

François Rebsamen et le quinquennat Hollande, c’est l’histoire d’un rendez-vous manqué. Ce lundi, l’encore ministre du Travail pour à peine dix jours a été élu par le conseil municipal de Dijon. Pas de sa faute: «Rebs» rentre à la maison après le décès, fin juillet, d’Alain Millot, lequel lui avait succédé en Bourgogne après son entrée, en avril 2014, au gouvernement. Dans neuf jours, confirme ce lundi Rebsamen au Parisien, il remettra sa démission, «à la fin du conseil des ministres» de rentrée. Ciao la rue de Grenelle. Au total, il sera resté moins d’un an et demi à Paris. Très peu pour un fidèle de Hollande, qui avait le poids politique pour être ministre cinq ans. Raté.

2012-2014: l’Intérieur sinon rien

Le poste aurait dû lui revenir. En tout cas, il s’y était préparé. Avant la victoire de François Hollande, François Rebsamen avait peaufiné ses réseaux dans la police nationale. Responsable des questions de sécurité dans l’équipe de campagne du futur président, le maire de Dijon avait déjà en tête les réformes qu’il s’imaginait mettre en œuvre une fois installé place Beauvau. Mais pour des raisons d’équilibres internes à la majorité, Hollande, à peine installé à l’Elysée, lui explique que l’Intérieur est offert à Manuel Valls. La nomination fait partie du deal avec l’ex-candidat à la primaire qui s’est occupé de sa communication présidentielle. «Rebs» avait prévenu que ce serait «l’Intérieur sinon rien». Il reste donc simple patron des sénateurs socialistes et n’hésite pas, en privé, à critiquer l’absence de vraie réforme de la police nationale par Valls.

Au Sénat, il n’arrive pas à tenir des communistes qui quittent, très tôt, la majorité sénatoriale et prend la tête d’une première fronde parlementaire contre le non-cumul des mandats. Sénateur-maire de Dijon, Rebsamen tente jusqu’au bout d’exonérer les (...)

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