Rencontre avec Ryan Heffington, le chorégraphe le plus hype d'Instagram

En quelques semaines sur Instagram, Ryan Heffington, le plus hype des chorégraphes californiens, est devenu le gourou décomplexant de la danse confinée. Esprit de sérieux s'abstenir.

Le clip de «  Chandelier » de la chanteuse Sia. Le pétage de plombs de l'actrice Margaret Qualley pour le parfum Kenzo World. Les étranges mouvements des héros de la série « The OA », sur Netflix. Ou, plus récemment, le nouvel opus de Christine and the Queens, tourné à l'Opéra Garnier… Tous ces petits chefs-d'œuvre sont le fait du chorégraphe américain Ryan Heffington. Bien connu des milieux culturels, c'est en se confinant dans la campagne californienne que ce touche-à-tout est devenu un véritable phénomène en proposant des cours en live sur Instagram, les SweatFest par @Ryan. Heffington, suivis par des milliers de connectés. Trois questions à un odni (objet dansant non identifié) au talent inestimable.             

ELLE. Comment vous est venue l'idée d'enseigner la danse sur les réseaux sociaux ?                

Ryan Heffington. Quand le confinement a commencé, je me suis retrouvé chez moi à ne plus trop savoir quoi faire, mes projets étant tous stoppés net. Pour ma santé physique et mentale, il fallait que je danse. Et je me suis dit que les gens auraient peut-être besoin de bouger chez eux aussi. Au début, j'étais suivi par 500 personnes. Aujourd'hui, par plus de 10 000 dans le monde entier. C'est hallucinant ! Ce confinement m'a permis de me recentrer sur ce qui comptait le plus pour moi : danser et enseigner.

ELLE. Le « poney mignon », la « baffe à rump », la « serpillière volante »… Les noms de vos mouvements ont de quoi...

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