Rencontre Kim-Trump : bons baisers de...

Le 18 mars, une barrière interdisant l'entrée dans la zone démilitarisée (DMZ) à la frontière entre les deux Corées.

Le choix du pays pour l’accueil du sommet historique prévu fin mai ou début juin fait l’objet de négociations entre Pyongyang et Washington.

Où ? C’est semble-t-il le casse-tête du moment entre Washington et Pyongyang. Les entourages de Kim Jong-un et de Donald Trump travaillent d’arrache-pied à l’organisation du sommet historique entre les dirigeants nord-coréen et américain prévu fin mai ou début juin. Les sujets, les questions, sinon les obstacles ne manquent pas entre les deux hommes qui ne se sont jamais rencontrés mais ont échangé de copieuses insultes depuis un an. L’une des grandes inconnues, et l’objet d’ardues négociations, reste le lieu de la rencontre. Ce choix n’a rien d’anecdotique. Il sera le résultat de compromis et aura une réelle importance politique et sécuritaire. Donald Trump a déclaré que cinq options étaient sur la table. Sans épiloguer. Revue non exhaustive des choix possibles.

La plus évidente

Une rencontre dans la péninsule coréenne, au niveau de la zone de sécurité commune de la bien mal nommée zone démilitarisée (DMZ) tomberait sous le sens. De nombreuses réunions et des échanges de prisonniers y ont souvent eu lieu par le passé. Mais, inconvénient, il y a eu aussi de graves incidents (du peuplier en 1976 quand deux soldats américains ont été tués).

C’est d’ailleurs, là, à 50 kilomètres de Séoul et à 150 km de Pyongyang, que le sommet intercoréen du 27 avril se tiendra, à Panmunjeom. «Mais Donald Trump a refusé ce lieu, car c’est en Corée du Sud et qu’il souhaite conserver la main sur le choix du lieu sans l’influence de Séoul», note Kim Ji-yoon, chercheuse à l’Asian Institute for Policy Studies dans la capitale sud-coréenne. Autre hic, la DMZ représente la division de la péninsule. En termes de symbole, il y a peut-être meilleur endroit à élire.

Le choix de la capitale du Nord ferait les affaires de Kim Jong-un, comme le rappelait dans un éditorial le quotidien chinois Global Times qui rappelait le précédent de Bill Clinton. Sauf (...)

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