Renault et Nissan mettent un terme au partage d'informations
Que reste-t-il de l'Alliance Renault Nissan ? Pas grand-chose visiblement, et encore moins maintenant. Les salariés de Renault ont récemment reçu une note interne qui marque une étape dans la réorganisation de l'Alliance.
À partir du 6 novembre, ils ont été appelés à cesser de partager des fichiers et des données avec les constructeurs japonais Nissan et Mitsubishi. Cette décision reflète une volonté de redéfinir les relations entre les marques, Nissan estimant avoir été trop souvent relégué au second rang au profit de Renault.
Plus d'égalité et moins de synergies
Conformément à un nouvel accord de 15 ans conclu entre les entreprises, elles auront désormais une "participation croisée de 15 %", une réduction substantielle par rapport à la position dominante de Renault, qui détenait autrefois 43,4 % de Nissan. De plus, la centrale d'achat commune, qui jouait un rôle central dans l'alliance précédente, est désormais révolue.
Cette réorganisation était nécessaire en partie pour se conformer aux lois antitrust, qui imposent des limites à la participation d'une entreprise dans une autre. L'arrêt de la bibliothèque de données partagée entre les deux constructeurs en est un exemple concret.
Alors que cette transition peut sembler marquer la fin d'une ère, une source proche du dossier a souligné que la compétition n'était pas nouvelle entre les deux entreprises, affirmant : "On a toujours été concurrents sur le marché, ce terme de 'concurrence' n'est pas nouveau". La réorganisation de l'alliance est destinée à établir une nouvelle dynamique de partenariat, plutôt qu'à déclarer un divorce complet.
Les emplois préservés ?
Cependant, les syndicats demeurent préoccupés par...Lire la suite sur Autoplus