Remaniement : qui est Florence Parly, pressentie pour le poste de Première ministre ?

Florence Parly ferait partie des candidates sérieuses à postuler au poste de Première ministre pour le futur gouvernement.

À l’approche d’un très probable remaniement qui pourrait amener Edouard Philippe à démissionner, l’actuelle ministre des Armées Florence Parly fait partie des noms cités pour endosser le costume de Première ministre du nouveau gouvernement.

Ce n’est un secret pour personne, Emmanuel Macron souhaite donner un nouveau souffle à son gouvernement. L’idée de placer une femme au poste de Premier ministre, 28 ans après Edith Cresson, semble faire son chemin, le nom de Florence Parly revenant en effet avec insistance. Si l’actuelle ministre des Armées est loin d’être la plus célèbre des ministres du gouvernement, elle aurait la faveur des députés de la majorité, révèle LCI ce mardi.

Un passé politique socialiste

Florence Parly connait déjà la rue de Varenne pour y avoir travaillé à partir de 1997 aux côtés de Lionel Jospin en tant que conseillère aux affaires budgétaires lorsque ce dernier était Premier ministre.

Diplômée de Sciences Po Paris en 1984 puis de l’ENA en 1987, Florence Parly devient responsable de la synthèse des comptes sociaux et s’occupe de la création du revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988 puis de la contribution sociale généralisée (CSG) en 1990. En 1995, elle adhère au Parti socialiste puis est nommée secrétaire d'État au Budget en janvier 2000, et devient plus jeune membre du gouvernement jusqu’en 2002, suppléant notamment Laurent Fabius. Son passé au Parti socialiste pourrait plaire à Emmanuel Macron afin de faire prendre le fameux virage social à son nouveau gouvernement, espéré par une partie de la population.

Dirigeante d’entreprise puis retour en politique

En couple depuis 1991 avec Martin Vial, alors PDG de La Poste, Florence Parly décide de quitter le PS en 2005 et se retire de la politique pour signer en 2006 chez Air France, où elle occupe des hauts postes. Elle quitte la compagnie aérienne nationale française en 2014 et devient directrice générale déléguée de la SNCF puis directrice générale de SNCF Voyageurs. Un passage notamment marqué par une révélation de l’hebdomadaire Marianne qui affirme que l’ancienne vice-présidente de conseil régional de Bourgogne (2004-2006) a perçu 52 000 euros par mois lors du premier semestre de 2017. Une divulgation qui fait scandale à une période où la dette de la SNCF s’envolait.

Depuis le 21 juin 2017 et le gouvernement Edouard Philippe II, elle est la ministre des Armées. Décrite comme discrète par certains, elle s’était faite remarquer en octobre 2017 après une sortie sur les djihadistes en déclarant : “Si des djihadistes périssent à Raqqa, c’est tant mieux”. Reste désormais à voir si Emmanuel Macron lui accordera sa confiance, à quelques jours voire quelques heures d’un remaniement.

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