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Ivg.gouv.fr : «Vous n'avez pas à culpabiliser, l'avortement est un droit»

Catherine Lemorton, présidente de la commission des lois (PS) et Laurence Rossignol, ministre de la famille, de l'’Enfance et des Droits des femmes, lors du débat sur le délit d'entrave à l'avortement.

Que répond le numéro vert mis en place par le gouvernement ? Compte rendu.

Alors que la proposition de loi sur la création d’un délit d’entrave numérique à l’IVG est débattue ce jeudi à l’Assemblée, les témoignages d’Aurore Bergé, élue Les Républicains, et d’une journaliste de l’Express dénoncent le discours des sites, qui sous couvert d’aider les femmes, les dissuadent en fait d’avoir recours à l’avortement, pour des raisons purement idéologiques. Les deux femmes ont pris contact avec le site IVG.net, le premier à apparaître quand on tape IVG sur Google.

Parmi les remarques de l’interlocutrice d’ivg.net relevées par L’Express.fr : «Si la femme veut éviter une grossesse, elle fait un petit peu attention à ses règles […] Vous aurez bien vu qu’un embryon avec un petit cœur qui bat, c’est pas comme une dent qu’on arrache.»

Nous avons pris le parti de composer le numéro vert mis en place par le gouvernement : ivg.gouv.fr, et de poser les mêmes questions que ces dernières. On l’a fait à deux reprises avec deux conseillères différentes, en prétendant être de Paris, la première fois, et de Grenoble, la seconde.

«Je veux avorter et souhaiterais avoir des informations», c’est ainsi qu’on entame la discussion. Au bout du fil, on nous demande où nous en sommes au niveau de notre démarche, si on s’est déjà renseigné avant de les contacter. Nous répondons qu’il s’agit de notre toute première approche. «D’accord. C’était suite à un rapport consenti ? (la réponse est oui). Quelle est la durée de votre grossesse, avez-vous calculé 6 semaines, à partir des dernières règles ou du dernier rapport sexuel», demande-t-elle. On sent que notre interlocutrice pèse chacun de ses mots.

Elle poursuit en nous indiquant qu’il existe deux méthodes pour avorter : une par voie médicamenteuse que l’on peut utiliser jusqu’à 7 semaines de grossesse et une autre qui s’effectue par aspiration à l’hôpital. Elle semble s’inquiéter de notre silence et nous demande, avec bienveillance, si elle est assez (...)

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