Publicité

Relance. Pour sauver son économie, la ville d’Amsterdam mise sur la théorie du donut

La capitale des Pays-Bas a annoncé le 8 avril un plan de relance inspiré de la théorie de l’économiste britannique Kate Raworth : mettre la priorité sur les besoins élémentaires des citoyens, comme l’accès à l’eau, à l’éducation et à la santé, tout en respectant les besoins de la planète.

“Un donut concocté à Oxford doit tirer Amsterdam hors de la pagaille économique laissée par la pandémie due au nouveau coronavirus”, claironne The Guardian le 8 avril.

Ce donut, c’est celui de Kate Raworth, élaboré en 2017 dans son livre Doughnut Economics. Seven Ways to Think Like a 21st-Century Economist, et qui sert de socle à la municipalité d’Amsterdam pour établir un plan de relance économique. Le concept est simple : mettre l’économie au service des besoins humains mais aussi de l’écologie, comme l’explique le quotidien britannique :

Le premier cercle du donut – le plus étroit – dresse la liste de tous les besoins fondamentaux devant être couverts pour bien vivre, selon les objectifs de développement durable des Nations unies et faisant consensus parmi les dirigeants politiques internationaux. On y trouve l’accès à l’eau potable, à la nourriture, à un logement décent, à des installations sanitaires, à l’énergie, à l’éducation, aux soins, ainsi que le droit à un revenu, à l’expression politique et à l’égalité entre les sexes. Tout individu n’ayant pas accès à ces minima vit dans le trou du donut.”

Dans cette théorie, les besoins de la planète constituent le cercle extérieur du donut. Ainsi, pour l’économiste, la bonne recette économique est un

[...] Retrouvez cet article sur Courrier international

À lire aussi :
Controverse. Faut-il recourir à des “coronabonds” ?
Économie. Au temps du coronavirus, manger local a le vent en poupe
Opinion. “Le moteur chinois va relancer l’économie mondiale !”
Vu de l’étranger. La France face à une récession historique à cause du coronavirus